L’ouvrage des Granges-Communes est une fortification de la ligne Maginot, situé à la limite entre les communes de Jausiers et de Saint-Dalmas-le-Selvage, c’est-à-dire à la limite entre les départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes.
Il s’agit d’un petit ouvrage d’infanterie, construit à 2 525 mètres d’altitude près du col de Raspaillon (ou des Granges Communes), à environ 3 500 m du col de la Bonette en descendant la D 64 vers Saint-Étienne-de-Tinée. ConstructionLes plans du petit ouvrage des Granges-Communes sont étudiés en décembre 1930, prévoyant trois blocs ; ce projet est validé par la Commission d’organisation des régions fortifiées (CORF) en janvier 1931. En mai 1934, on passe à seulement deux blocs ; les plans du bloc 2 sont modifiés, les deux créneaux sous casemate étant remplacés par des cloches. Les travaux accusent un grand retard, dû notamment à l’enneigement systématiquement tardif à cette altitude. Le bloc 2 est coulé seulement en 1938 ; l’emplacement du bloc 1 a seulement commencé à être fouillé en 1939. Ce bloc devait non seulement servir d’entrée, mais aussi de casemate de combat, armé avec deux mortier de 81 mm et une arme mixte (un jumelage de mitrailleuses et un canon de 25 mm antichar Le bloc est desservi depuis les dessous par un imposant escalier qui part du fond d’un couloir situé entre la cuisine et un magasin. On trouve également dans les dessous deux chambrées pour vingt-quatre hommes chacune, une autre pour six hommes, la chambre de l’officier et une infirmerie. L’éclairage, la ventilation et la filtration étaient alimentés par deux groupes électrogènes, composés chacun d’un moteur Diesel CLM 2 PJ 65 (deux cylindres, fournissant 11 ch à 750 tr/min) couplé à un alternateur. Le refroidissement des moteurs se fait par circulation d’eau. Le système de ventilation est doté d’un échangeur alimenté par l’eau de refroidissement des moteurs ainsi que de résistances électriques.
Le bloc d’entrée que l’on voit aujourd’hui n’existait pas au moment des combats de 1940. Il a en effet été construit en 1956-1957 dans le cadre d’une politique inspirée par l’OTAN visant à maintenir certains forts pour bloquer une éventuelle invasion des forces du pacte de Varsovie depuis l’Italie. L’ouvrage est désormais abandonné par l’Armée et ouvert à tous vents
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Archives de l’auteur : Moret Jean-Charles
Cours de répétition annuel de la cp.fus.mont II-9 – Savièse – 1958 – Suisse
Vous visionnerez quelques photos de la base arrière d’une unité de fusilier montagne en service de 21 jours en 1958 !!! (pour les cadres le cours était de 25 jours). Et le simple soldat devait faire 8 cours de répétition en « élite » (de 20 à 32 ans), puis 3 cours en « landwehr » (de 33 à 42 ans) et enfin 1 ou 2 cours en « landsturm » de 43 à 50 ans.
Les troupes de montagne n’étaient pas du tout motorisées, une moto seulement par compagnie, qui était pratiquement continuellement à disposition du capitaine commandant la compagnie.
Tous les déplacements devaient se faire à bicyclette ou à pieds, éventuellement par les transports publics.
La discipline était assez sévère et le temps libre assez réduit.
L’armement d’une compagnie de fusiliers montagne était composé de :
-mousqueton ordonnance 1931 calibre 7,5 mm
-mitraillette Suomi ou Waffenfabrik calibre 9 mm
-tube roquette 8,1 cm
-fusil mitrailleur modèle 1925 Waffenfabrik calibre 7,5 mm
-grenade à manche mod. 1943
-pour les cadres (officier et sous-officier supérieur) pistolet Luger calibre 7.65 mm et le pistolet SIG P210 calibre 9 mm.
- Sergent-major contrôlant l’état des chaussures à clous
- Femme du service complémentaire féminin chargée de la poste campagne
- Soldat chargé de la cuisine de la troupe. Remarquez que la cuisine est installée dans un local souterrain (garage) sans aucune facilité. Chaudières au bois.
- Colonne du train avec un sergent commandant du détachement à cheval
- Soldat du train avec ses chevaux pour le transport des repas à la troupe en montagne
- Les chevaux sont bâtés et prêt à charger les autocuiseurs pour livrer le repas à la troupe
- Le sous-officier commandant le détachement du train est à cheval, contrairement aux soldat qui sont à pieds
- Le détachement du train est prêt au départ
- Les chevaux sont bâtés et prêts à charger les autocuiseurs pour le repas et les « boilles » pour le thé
- Un peu de repas sous un arbre à l’ombres…!!
- Inspection des chaussures à clous par le sergent-major de la compagnie
- En fin de journée les rétablissement afin de nettoyer le matériel et l’armement utilisés
- Les chevaux viennent quémander quelques biscuits auprès de leurs conducteurs
- Un cuisinier déguste le potage
- Les deux cuisiniers ont un local sans aucun confort pour cuisiner dans des chaudières à bois
Souterrains militaires dans les gorges de la Reuss – Göschenen – Suisse
La particularité du Teufelswand la plus surprenante, c’est le système de pompage des carburants depuis la gare de Göschenen (1111 m), pour être distribués ensuite à Andermatt (1447 m), mais surtout pour retourner en cas de guerre à Göschenen par la même galerie jusqu’à la station service souterraine multi-usages ! Cette galerie est composée d’un plan incliné à chaque extrémité et entre deux une locomotive à accumulateurs transporte les wagonnets d’un bout à l’autre de la partie horizontale…avec au total 400 mètres de dénivellation ! Pour le reste tout est particulier au Teufelswand, je vous laisse découvrir ce plan complexe.
- Ancienne et nouvelles route dans les gorges de la Reuss
- Chemin de fer dans les gorges de Göschenen
- La route dans les gorges de la Reuss
- La gorge de la Reuss au nord du Col du Gothard
- Teufelsbrücke 1er partie
- Teufelsbrücke 2ème partie
- Chemin de fer et route dans les gorges de Göschenen
- Les galeries militaires dans le Teufelswand
Batterie de Kerbronn – Crozon – Finistère – France
Situé près de la pointe de Penhir, sur la péninsule de Crozon (Finistère), la batterie côtière de Kerbronn avait pour mission de compléter le dispositif de défense en avant du goulet de la rade de Brest, pour gêner l’approche des navires de surface cherchant à pénétrer dans la rade.
La première batterie française pour mortiers
La première batterie de Kerbronn, dont il subsiste de nombreux vestiges, est construite vers 1890 par la marine française sur un site vierge, à l’aplomb du bord de la falaise dominant la mer d’Iroise. Elle comprenait 3 plateformes de tir à ciel ouvert, prévue pour des mortiers, communiquant sur l’arrière avec un boyau de circulation creusé à même le roc. Cette première batterie était complétée par un magasin à poudre et un casernement souterrains. Certaines constructions sont réalisées avec un tout nouveau matériau : le béton.
Dans les années 1920, l’état-major de la Marine y installe une nouvelle batterie de canons, constituée de 4 pièces de 164,7 mm sur affût de marine en encuvements palplanches. Elle protège de ses feux l’entrée ouest de la rade et son approche, grâce à un télémètre stéréoscopique de 3,20 m de long placé dans une petite cuve au ras de la falaise.
La batterie allemande
Dès 1940, l’ancienne batterie française est réutilisée par les Allemands pour renforcer les défenses de Brest où l’occupant installe l’une des 5 nouvelles bases de U-Boot de l’Atlantique. Les Allemands réarment la batterie de Kerbronn et couvrent les 4 canons de 164,7 mm de casemates en béton armé type M270/.SK afin de les protéger contre les attaques aériennes. Quatre casemates type H 622, tirant en sens opposé et armées chacune d’une pièce de 75 mm C/97 Schneider, sont accolées à ces casemates pour défendre le périmètre de la batterie face à l’intérieur des terres. La position est complétée par un Leitstand à deux niveaux (type M 162a) servant de poste de direction de tir contre les buts maritimes. La troupe est cantonnée dans 4 cinq abris H 622 – H 656 ainsi que dans l’ancien casernement souterrain français que complète une casemate en béton armé H 638 sevant de poste de premier secours pour les blessés légers.
La défense rapprochée du périmètre, en cas d’attaque depuis la terre, repose en grande partie sur les 4 pièces de 75 mm C/97 sous casemates, mais aussi sur 3 canons antiaériens de 75 mm modèle 1932 et sur une demi-douzaine de Ringstand pour LMG 34. Enfin, pour le tir de nuit, un observatoire équipé d’un projecteur assure l’éclairage de la position face au large.
En septembre 1944, la batterie de Kerbronn ne jouera pratiquement aucun rôle dans les combats pour la libération de la presqu’île de Crozon. Elle constitue aujourd’hui l’une des plus belles batteries que l’on puisse visiter sur les côtes du Finistère breton. Un petit musée a été ouvert dans l’une des casemate M 270/.SK, en bordure de la route conduisant à la pointe de Penhir.
- Casemates type H 622 armées chacune d’une pièce de 75 mm C/97 Schneide
- L’une des 4 casemates M 270 SK de la batterie
- Le niveau supérieur du Leitstand
- Le Leitstand utilisé par les Allemands comme poste de conduite de tir
- L’arrière du Leitstand, avec les accès pour les deux niveaux
- un Leitstand à deux niveaux (type M 162a) servant de poste de direction de tir contre les buts maritimes
- un Leitstand à deux niveaux (type M 162a) servant de poste de direction de tir contre les buts maritimes
- Casemates type H 622 armées chacune d’une pièce de 75 mm C/97 Schneide
- La pointe de Penhir, le Leitstand et l’ancien boyau de la première batterie
- Batteerie allemande
- L’une des 4 pièces de 164,7 mm devant le petit musée de la batterie
- Casemates type H 622 armées chacune d’une pièce de 75 mm C/97 Schneide et au premier plan ancien fort
- Bâtiment de l’ancien fort
- Plateformes de tir à ciel ouvert, prévue pour un mortier communiquant sur l’arrière avec un boyau de circulation creusé à même le roc
- Vestiges de la première batterie française pour mortiers (vers 1890)
- Bâtiment de la première batterie
- Leitstand à deux niveaux (type M 162a) servant de poste de direction de tir contre les buts maritimes
Petit ouvrage Maginot de Saint-Ours Bas–Alpes–de–Haute Provence-France
Il s’agit d’un petit ouvrage monobloc, qui devait faire barrage sur la route nationale 101. Il se trouve en contrebas du gros ouvrage de Saint-Ours Haut.
L’ouvrage est monobloc ce qui veut dire que son bloc de combat fait aussi office d’entrée. C’est en fait une grosse casemate.
L’armement du bloc était six créneaux pour fusil mitrailleur type MAC 24/29, un mortier de 50 mm modèle 1935, trois cloches pour mitrailleuses et deux cloches GFM type A. Les mitrailleuses tirent frontalement, dans l’axe de la vallée vers l’amont.
Les installations souterraines de l’ouvrage se limitent à l’étage inférieur du bloc.
L’ouvrage était alimenté par deux groupes électrogènes, composés chacun d’un moteur Diesel SMIM 2 SR 14 (deux cylindres, fournissant 24 ch à 750 tr/min) couplé à un alternateur, complétés par un petit groupe auxiliaire (un moteur CLM 1 PJ 65, de 8 ch à 1 000 tr/min) servant à l’éclairage d’urgence de l’usine et au démarrage pneumatique des gros diesels. Le refroidissement des moteurs se fait par circulation d’eau.
- A gauche l’entrée de l’ouvrage
- Entrée de l’ouvrage
- Les dessus de l’ouvrage
- Les dessus de l’ouvrage
- Créneaux pour fusil mitrailleur type MAC 24/29
- Les embrasures de tir et d’observation
- Cloche pour mitrailleuse
- Embrasure du mortier de 50 mm mod. 1935
- Chemin conduisant à l’entrée de l’ouvrage avec le fossé diamant
- Porte blindée de l’entrée de l’ouvrage
- Beureau
- Plateforme conduisant à une cloche blindée
- La trappe donnant accès à une cloche
- Vue de l’intérieur d’une cloche blindée
- Dortoir
Ouvrage Maginot de Gordolon – Alpes Maritimes – France
L’ouvrage de Gordolon est une fortification faisant partie de la ligne Maginot, située sur la commune de Roquebillière, dans le département des Alpes-Maritimes.
Il s’agit d’un petit ouvrage d’artillerie qui avait pour but d’interdire la vallée de la Vésubie et de contrôler le débouché du vallon de la Gordolasque avec l’ouvrage de Flaut.
Souterrains
Comme tous les autres ouvrages de la ligne Maginot, celui de Gordolon est conçu pour résister à un bombardement d’obus de gros calibre. Les organes de soutien sont donc aménagés en souterrain, creusés sous plusieurs mètres de roche, tandis que les organes de combat, dispersés en surface sous forme de blocs, sont protégés par d’épais cuirassements en acier et des couches de béton armé.
Le casernement de temps de guerre (un bout de galerie aménagé en dortoir), le système de ventilation, le PC, le central téléphonique, la cuisine, le poste de secours, les réserves d’eau, de nourriture, de gazole et de munitions sont tous en souterrain, reliés entre eux par une galerie voûtée. L’ouvrage disposait d’une petite usine produisant de l’électricité, avec trois groupes électrogènes (un seul suffisait en régime normal), composés chacun d’un moteur Diesel SMIM 4 SR 19 (quatre cylindres, fournissant une puissance de 100 ch2 à 600 tr/min) couplé à un alternateur, complétés par un petit groupe auxiliaire (un moteur CLM 1 PJ 65, de 8 ch à 1 000 tr/min) servant à l’éclairage d’urgence de l’usine et au démarrage pneumatique des gros moteurs.
Blocs
L’ouvrage a en surface un bloc d’entrée et deux blocs de combat. Le bloc 1 est un bloc d’entrée mixte, une entrée typique des Alpes où l’entrée des hommes et celle du matériel sont regroupées au même endroit. L’entrée était défendu par un créneau pour fusil mitrailleur et une cloche GFM (pour « guetteur et fusil mitrailleur », armée en plus avec un mortier de 50 mm).
Le bloc 2 avait comme équipement principal un créneau pour jumelage de mitrailleuses ou canon antichar de 47 mm (les deux étant permutables), un créneau pour FM de défense vers le vallon en arrière de l’ouvrage, ainsi que dans le fossé diamant deux créneaux pour mortier de 81 mm modèle 1932. S’y rajoutent sur la dalle une cloche GFM, une cloche JM et une cloche LG. Il y a une sortie de secours au fond du fossé.
Le bloc 3 est lui aussi une casemate, avec deux mortiers de 81 mm, deux mortiers de 75 mm modèle 1931, il avait aussi trois créneaux pour FM pour la défense de façade, ainsi que sur la dalle-de-ciel il y a une cloche GFM, deux cloches JM et une cloche observatoire VDP. Tout comme le bloc 2 il a une sortie de secours dans le fossé.
Armement
Les mitrailleuses et fusils mitrailleurs de l’ouvrage étaient chacun protégé par une trémie blindée et étanche (pour la protection contre les gaz de combat). Ils tirent la même cartouche de 7,5 mm à balle lourde (modèle 1933 D de 12,35 g au lieu de 9 g pour la modèle 1929 C).
Les mitrailleuses étaient des MAC modèle 1931 F, montées en jumelage (JM) pour pouvoir tirer alternativement, permettant le refroidissement des tubes. La portée maximale avec cette balle (Vo = 694 m/s) est théoriquement de 4 900 mètres (sous un angle de 45°, mais la trémie limite le pointage en élévation à 15° en casemate et à 17° dans une cloche GFM), la hausse est graduée jusqu’à 2 400 mètres et la portée utile est plutôt de 1 200 mètres. Les chargeurs circulaires pour cette mitrailleuse sont de 150 cartouches chacun, avec un stock de 50 000 cartouches pour chaque jumelage. La cadence de tir théorique est de 750 coups par minute, mais elle est limitée à 450 (tir de barrage, avec trois chargeurs en une minute), 150 (tir de neutralisation et d’interdiction, un chargeur par minute) ou 50 coups par minute (tir de harcèlement, le tiers d’un chargeur). Le refroidissement des tubes est accéléré par un pulvérisateur à eau ou par immersion dans un bac.
Les fusils mitrailleurs (FM) étaient des MAC modèle 1924/1929 D, dont la portée maximale est de 3 000 mètres, avec une portée pratique de l’ordre de 600 mètres. L’alimentation du FM se fait par chargeurs droits de 25 cartouches, avec un stock de 14 000 par cloche GFM, 7 000 par FM de casemate et 1 000 pour un FM de porte ou de défense intérieure. La cadence de tir maximale est de 500 coups par minute, mais elle est normalement de 200 à 140 coups par minute.
Histoire
Il joua grand rôle lors des combats de juin 1940 lors de la défense pour stopper l’offensive italienne dans la vallée de la Vésubie.
État actuel
En 2000, il est ouvert à tout vent et le pillage commença. En 2011, il fut repris par une association qui s’est chargée de sa sauvegarde
Les photos ont été prises en 2010 !
wikipedia
- Entrée mixte de l’ouvrage
- Couloir d’entrée avec voie Decauville et lavabos
- Groupe électrogène
- Cloche GFM
- A l’arrière plan le groupe électrogène et au premier plan la ventilation de l’ouvrage
- Filtres a air en réserve
- Local de ventilation et de filtrage de l’air
- Filtre de la ventilation de l’ouvrage
- Poste de conduite de tir
- Poste de calcul de tir
- Mortier
- Ascenseur à munition
- Mortier de 81 mm
- Groupe électrogène
- Directive aux WC !
- Deux mortiers
- Directive dans les WC
Fortin d’infanterie de Altkirch – Andermatt – Suisse
Le fort de Altkirch est situé à la sortie nord d’Andermatt avant de prendre les gorges de Schöllenen. Cet ouvrage fait partie du plus grand complexe fortifié de Suisse, c’est-à-dire les fortifications du Gothard qui se situe sur l’axe nord-sud du Col du Saint Gothard, entre Göschenen et Airolo.
Cet ouvrage antichar atypique, situé dans une paroi de rocher en bordure de la route nationale est équipé de deux canon ach de 7,5 cm et de deux mitrailleuse Mg51. Le contre-ouvrage de Bühl est situé à l’ouest de l’ouvrage d’Altkirch.
Si vous avez l’occasion de passer à Andermatt, nous vous conseillons de visiter cet ouvrage (se renseigner à l’office du tourisme).
- Le fortin à proximité de la route
- A gauche l’étage supérieur du fortin avec l’emplacement du projecteur
- Le fortin d’infanterie vu de la route principale
- Entrée de l’ouvrage et sa défense d »entrée
- Entré avec la défense d’entrée à droite
- Détail de l’embrasure de la protection de l’entrée
- Escalier conduisant au premier étage
- Local de combat avec les deux mitrailleuses Mg 51
- Mitrailleuse Mg 51
- Équipement des mitrailleuse
- A gauche la mitrailleuse et à droite le poste d’observation
- 7,5cm_antichar (démonté)
- Poste d’observation à proximité d’une mitrailleuse
- Local de combat avec affût pour mitrailleuse Mg 51 et poste d’observation à l’extrême droite
- Les couleurs sur les conduites permet de savoir ce qu’elles contiennent
- Petite cuisine
- Gravure rappelant le passage d’un pont dans les gorges de la Reuss
- Lavabos
- A droite cuisine et à gauche lit de repos
- Niche à matériel au-dessus du local matériel
- Groupe électrogène fournissant l’énergie électrique de l’ouvrage
- Local abritant le groupe électrogène et les filtres à air
- Tableau électrique
- Filtration de l’air pour l’alimentation de l’ouvrage
- Tableau électrique et système de ventilation
- Local de la filtration de l’air
- Le groupe électrogène et son outillage
- Emplacement des canons antichars de 7,5 cm
- Ventilation
- Le groupe électrogène
- Cantonnement
- Les lavabos
- Escalier conduisant au deuxième étage avec les râteliers pour les mousquetons 31
- Rails permettant de mettre en place le projecteur
- Porte blindées fermant l’ouverture pour un projecteur de 6o cm
Les 4 châteaux de Lastours – Aude – France
Les quatres silhouettes des châteaux de Lastours (Cabaret, Tour Régine, Fleur d’Espine et Quertinheux), illustrent à la fois l’orgueil des seigneurs féodaux et l’émiettement de leur pouvoir. La première mention de Cabaret remonte à 1063. Les seigneurs des lieux étaient vassaux des comtes de Béziers et de Carcassonne et entretenaient de bonnes relations avec les moines de l’abbaye de Fontfroide. Les seigneurs de Cabaret devinrent des protecteurs des cathares et les parfaits qui s’y installèrent. Verrous du Cabardès, Dominant la vallée de l’Orbiel, tous ces châteaux ont longtemps contrôlé le passage vers les richesses minières de la Montagne noire. Pierre-Roger de Cabaret fut d’ailleurs un des compagnons des Trencavel. Un premier assaut, de Simon de Montfort, contre Cabaret en 1210, échoua. Pendant cette période, Minerve et Termes tombaient. En 1211 Cabaret finira par se soumettre volontairement. Mais les hostilités envers les croisés de Simon de Montfort reprirent rapidement. Un évêque cathare Pierre Isarn qui y séjourna en 1223 montera sur le bûcher en 1226. Un nouveau siège des croisés eut bien lieu en 1227 mais échoua. Finalement les 4 forteresses tomberont dans le domaine royal en 1243, ce qui n’empêchera pas les châtelains d’y continuer leur foi cathare en toute tranquillité. Ces châteaux seront par la suite transformés et aménagés. Jusqu’au milieu de ce siècle, l’usine Rabier y exerce une activité textile importante avant que le site ne soit reconverti en structure d’accueil touristique autour de l’ancien four et de la cheminée. De nouveaux espaces ont donc été aménagés abritant la billetterie et depuis 1996 un point de restauration. Depuis 1995, également, Lastours développe une activité thématique autour des mines et de la métallurgie de la Montagne Noire. Dans cette région très riche en fer, en cuivre, en plomb mais surtout en or, des mines aurifères sont encore en exploitation.
Château de Gisors – Normandie – France
Le château est constitué d’un imposant donjon, établi sur une motte d’environ 15 mètres de haut sur 70 mètres de large. Celle-ci est entourée d’un fossé, complété d’une enceinte mesurant approximativement 200 mètres de long sur 10 mètres de haut, flanquée de tours, dont la plus célèbre reste la Tour du prisonnier, constituant un témoignage de l’architecture philipienne dans la région. Plusieurs souterrains sont établis sous le château.
Si vous passez à Gisors, arrêtez-vous pour visiter ce château qui, en réalité, est une des rares mottes féodales encore en bon état que vous pouvez voir.
La motte est un rehaussement de terre, important, naturel ou partiellement aménagé par l’homme, de forme circulaire. Elle supportait un ouvrage militaire assurant surveillance et protection des biens et des populations locales dès l’an mil.
Les mottes étaient bâties sur des accidents de relief naturel (rebords de plateaux, collines ) dans les régions accidentées. Les mottes artificielles sont construites principalement en plaine sur des sites stratégiques.
- Accès au château
- Accès aux remparts
- Remparts
- Le château sur sa motte
- Le château sur sa motte
- Le château sur sa motte
- Le château sur sa motte
La Forteresse de San Fernando à Figueres – Catalogne – Espagne
Les irruptions fréquentes des troupes françaises au cours de la deuxième moitié du XVIIème siècle et des premières années du XVIIIème siècle ont fait apparaître la nécessité de disposer, sur ce territoire frontalier, d’installations militaires destinées à prévenir les invasions continuelles du pays voisin. En 1751, sous le règne de Fernando VI en Espagne, une place forte a été construite: la Real Plazza de Guerra de San Fernando (la place forte royale de San Fernando), près de Figueres. La place forte a été conçue par le commandant général du corps des ingénieurs, Don Juan Martin Zermeno, pour y loger 5 bataillons d’infanterie et cinq escadrons de cavalerie, au total 6000 hommes et 500 chevaux.
La construction de la place forte a démarré en 1753 et les travaux de construction ont été poursuivis jusqu’aux premières années du XIXème siècle. Elle fut considérée à l’époque comme un modèle du genre, remarquable par son tracé parfaitement réussi et par la magnificence de sa réalisation. Les 5 km de fossés, les 3,2 km de périmètre, les 32,5 hectares de terrain occupés par la construction ou encore les 9 millions de litre d’eau qu’elle peut contenir dans ses citernes (qui peuvent être visitées en canot pneumatique !!!) constituent certains des éléments qui en font encore aujourd’hui l’une des forteresses les plus grandes au monde.
Si vous vous rendez en Espagne par le Perthus, faites un arrêt à Figueres et visitez la forteresse de San Fernando. Vous ne le regretterez pas.
- Forteresse de San Ferran
- Cour d’honneur
- Casernements
- Place d’arme de la forteresse
- Accès aux remparts
- Ruines de l’église
- Entrée de l’église
- L’église
- Pilier de l’église
- Couloir de liaison
- Cour d’honneur et casernements pour 6000 hommes
- Couloir de liaison dans les casernements
- A gauche les écuries des chevaux et à droite les mangeoires
- Mangeoires des chevaux. Il y avait 500 chevaux
- Mangeoires des chevaux
- Grille en fer forté donnant accès au écuries des chevaux
- Remparts et échauguette
- Fossé qui peu se visiter en jeep car le parcours est de 5 kilomètres !
- Fossé. La visite se fait en jeep car le parcours est de plusieurs kilomètres !
- Fossés et remparts
- Puits de ventilation des réserves d’eau souterraines
- Position pour pièce d’artillerie