Le fort d’Evionnaz est le dernier ouvrage d’infanterie important que l’on rencontre avant d’aborder le verrou stratégique de Saint-Maurice lorsqu’on descend la vallée du Rhône pour sortir du Valais. Armé de canons antichars et de mitrailleuses, sa mission était de flanquer la ligne antichars Evionnaz-Collonges pour bloquer tout ennemi cherchant à percer depuis le sud en direction de la forteresse contrôlant le défilé. Implanté en rive gauche, sur les premières pentes du versant, il constitue le principal organe de défense de la position de barrage. Un contre-ouvrage existe sur la rive droite, à l’autre extrémité de la ligne antichars, mais il ne comporte qu’un canon ach et une mitrailleuse.
Le fort d’Evionnaz était servi par une compagnie. L’ouvrage, entièrement réalisé sous roc, se développe sur quatre niveaux superposés mais seuls les deux premiers étages, reliés par un escalier intérieur, sont relativement étendus. Ils abritent les différentes positions d’armes et comportent chacun un petit casernement comprenant un logement pour la troupe. Le cœur de l’ouvrage se situe toutefois au deuxième niveau où l’on trouve le réservoir d’eau et la salle des machines abritant le groupe électrogène de secours. Les installations sont confortables mais limitées au strict nécessaire. Ainsi l’ouvrage ne comporte pas de réfectoire, les repas étant pris directement sur des tablettes rabattables fixées le long des murs des couloirs.
Le troisième niveau, plus petit et que l’on atteint par une rampe, abritait un poste d’observation couplé à un projecteur chargé d’éclairer la ligne en conditions de combats nocturnes. Seul un puits taillé à même la roche et équipé d’une échelle verticale permet d’accéder au quatrième niveau qui se résume à deux petits postes d’observations offrant une vue plongeante sur la plaine du Rhône.
Le local de garde et l’entrée actuelle de l’ouvrage ne faisaient pas partie du fort à l’origine. Cette partie est en effet plus ancienne que le fort et constituait en 1939 le local de la Défense aérienne passive (DAP) de la localité d’Evionnaz. Lors de la construction du fort, le local de la DAP fut incorporé à l’ouvrage militaire et l’armée fit percer la très longue galerie rectiligne (environ 350 m de longueur) qui la relie au fort. La principale motivation était de créer ainsi une entrée située à bonne distance du cœur de l’ouvrage, défilée aux coups et à l’observation de l’ennemi par un renflement du versant. L’armement, constitué à l’origine de canons antichars de 4,7 cm et de mitrailleuse Mg-11, a été remplacé dans les années 1970 par des canons de 9 cm 50/57 sur affût-pivot et des mitrailleuses Mg-51. En ce qui concerne le logement d’Evionnaz, la distribution des locaux de part et d’autre du couloir est typique des conceptions de Hausamann, chef du génie de la brigade forteresse 10 durant la seconde guerre mondiale. Hausamann avait en effet pour principe de construire des ouvrages avec les locaux disposés le long d’un couloir et de chaque côté, à l’image d’une rue de village. Le colonel Chaperon, ancien commandant de la Région Fortifiée de Saint-Maurice, avait d’ailleurs l’habitude de parler de « village Hausamann » pour évoquer ce type de distribution des locaux. On retrouve évidemment ce schéma de distribution dans un grand nombre de forts du Bas-Valais construits durant la seconde guerre mondiale, notamment à Savatan, Dailly, Champex, Commeire, Follatères…
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La ligne antichars traversant la plaine du Rhône
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L’entrée de l’ouvrage avec son quai de déchargement
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Porte grillagée de l’entrée
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Défense de l’entrée de l’ouvrage
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Vue de l’entrée de l’ouvrage à travers l’embrasure de la défense d’entrée
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Entrée de l’ouvrage avec sa défense d’entrée
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Matériel de nettoyage à l’entrée de l’ouvrage
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Charriot de transport de matériel le long des couloirs
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Long couloir à l’étage supérieur
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Exemple d’un panneau explicatif le long du couloir
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La bicyclette est le moyen le plus rapide pour se déplacer le long du couloir principal
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Dispositif permettant de lancer une grenade à manche devant la porte blindée
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Couloir principal à la partie supérieure de l’ouvrage. A gauche l’armoire destinée à recevoir le courrier
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A droite dans le couloir principal, un engins spécial sur roues qui comporte un dispositif d’extinction des incendies éventuels
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Imbroglio de conduites et de câbles au plafond du couloir principal
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Sans commentaire !!
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Bureau du corps de garde
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Les divers filtres permettant de filtrer l’air distribué dans l’ouvrage (N3=poussières radioactives – C60=chimiques de combat – CO monoxide de carbonne)
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Groupe électrogène et tableau électrique
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Diverses commandes d’appareils électriques: lumière – ventilateurs – chauffage de l’air
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Galerie équipée de tables rabattables eet de banc pour prendre les repas
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Chmabre avec lits à étage
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Chambre d’officier
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Local de réserve de matériel
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Galerie conduisant au 3ème étage de l’ouvrage
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Panorama d’un canon ach de 9cm
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Local de combat équipé d’une mitrailleuse 7,5mm MG51
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Poste d’observation
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Panorama de tir d’une mitrailleuse Mg 51. Celui-ci permet des tirs sans visibilité en visant sur le panorama et non avec la lunette de tir
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Filtration de l’air à l’entrée d’un poste de combat (peut être actionnée manuellement)
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Local de combat avec canon ach de 9 cm à pivot
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Canon ach 9 cm sur son affût à pivot
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Une embrasure de canon ach de 9cm dans le rocher et au bord de la route la fin de la ligne antichar qui traverse la plaine du Rhône
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Escalier conduisant à l’étage inférieur
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Échelle conduisant au réservoir d’eau potable
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Réservoir d’eau potable
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Panneau indicateur
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Porte blindée de la sortie de secours de l’étage inférieur
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Sortie de secours de l’ouvrage
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Sortie de secours de l’ouvrage
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Poste d’observation
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Panneau indiquant la présence d’une mitrailleuse dans ce couloir
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Lits à étages
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Local à munition de l’ouvrage
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A droite pièces spéciales destinée à être fixée au canon du fusil d’assaut 57 et permettait de tirer au travers des embrasures de tir d’une porte blindée et qui était équipé d’un dispositif empêchant totalement le recul de l’arme
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Caisse contant l’appareil destiné à remplir les bandes de cartouches pour la mitrailleuse Mg 51
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Caisse de matériel de bureau pour le service de renseignement de l’ouvrage
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Tableau d’affichage de la situation extérieure en cas de combat
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Lavabo à l’étage inférieur
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Port blindée donnant accès à l’étage supérieur de l’ouvrage
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Long escalier conduisant à l’étage inférieur
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Salle pour les séances de travail
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Central téléphonique de l’ouvrage
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Couloir avec les lavabos dans la partie inférieure de l’ouvrage
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Affiche donnant diverses directives
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Au fond chambre avec lits à étage et au premier plan les armoires pour les occupants de la chambre
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Cuisine
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Pissoirs
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Poste d’observation
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Poste d’observation à l’étage inférieur (pouvant également servir d’embrasure de tir avec un fusil d’assaut)
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Soute à munition de l’étage inférieur
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Entrée des câbles à travers la paroi de rocher depuis l’extérieur (téléphone – électricité)
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Toilette turc (plus facile à l’entretien)
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Local de combat pour une mitrailleuse Mg 51 de 7,5 mm (celle-ci n’est pas en place)
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Poste d’observation. La manivelle permet d’abaisser le camouflage sans avoir à sortir du fort.
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Une mitrailleuse Mg 51 sur son affût de campagne
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Le bac à gauche sert a récolter les douilles de la munitions tirée car au sol elles sont dangereuses car on ne se tient plus que difficilement debout. La caisse est destinée à être remplie d’eau afin de refroidir les canons de la mitrailleuse qu’il faut changer chaque 500 à 600 coups.
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Table avec au-dessous les caisse de munitions sur bande pour la mitrailleuse
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Mitrailleuse 7,5 mm sur son affût de forteresse surmontée d’un lunette de visée de forteresse
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Une mitrailleuse de 7,5 mm avec sa lunette spéciale de fortification
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Matériel de réserve
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Matériel de réserve
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Linge de réserve
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Lits à 3 étages
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Canon ach 9 cm sur affût à pivot
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Canon ach 9 cm sur affût à pivot
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Extincteur à poudre sur charriot
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Bureau
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Poste d’observation
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Local de combat avec sa mitrailleuse Mg 51 et son panorama
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Canon ach 9 cm
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Local pour projecteur avec sa porte blindée
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Projecteur 60 cm
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Poste d’observation
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Porte blindée et au fond porte presssion
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Dispositif de chauffage de l’air
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Lavabos
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Une embrasure de tir et au-dessus la prise d’air de l’ouvrage
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Chambre de sous-officiers avec lits à étage
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Couloir principal avec à gauche les table pour les repas repliées contre le mur
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Lavabo à l’étage inférieur
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Sans commentaire