A 365 Fort d’artillerie de Champillon

Pourquoi Champillon et pourquoi cet emplacement ?

Avec cet ouvrage, l’axe Léman-Grand-St Bernard sera donc renforcé au Nord par la création de Champillon en complément de l’ouvrage de Chillon.

En effet, jusqu’à sa construction les pièces de Dailly ne pouvaient tirer que jusqu’au sud de la ville d’Aigle, les passages obligés de Chillon et du Fenalet (St Gingolph) ne sont pas couverts par le feu de l’artillerie en place. Les pièces de Chillon tirent en direction de St Gingolph-Fenalet (limite droite (et de la Porte du Scex (limite gauche). Celles de Champillon couvrent de leur feux Chillon (limite droite) et St Gingolph-Fenalet (limite gauche)

Cette situation prévaux jusqu’en 1962, date à laquelle les tourelles T1 et T2 de 15 cm seront opérationnelles après respectivement 6 ans et 5 ans de travaux. Elles pourront atteindre Chillon, mais pas St Gingolph.

En 1994, 50 ans après sa remise à la troupe, le Fort de Champillon voit son équipage faire son dernier cours de répétition et rendre son étendard.

Le fort de Champillon est mis en vente. Il sera vendu en 2005 à une entreprise spécialisée dans les explosifs.

Informations communiquées par le dernier commandant de l’ouvrage, le capitaine Pierre Delévaux

À propos Moret Jean-Charles

Fondateur de l'Association Pro Forteresse Co-fondateur de l'Association Fort Litroz