Pourquoi Champillon et pourquoi cet emplacement ?
Avec cet ouvrage, l’axe Léman-Grand-St Bernard sera donc renforcé au Nord par la création de Champillon en complément de l’ouvrage de Chillon.
En effet, jusqu’à sa construction les pièces de Dailly ne pouvaient tirer que jusqu’au sud de la ville d’Aigle, les passages obligés de Chillon et du Fenalet (St Gingolph) ne sont pas couverts par le feu de l’artillerie en place. Les pièces de Chillon tirent en direction de St Gingolph-Fenalet (limite droite (et de la Porte du Scex (limite gauche). Celles de Champillon couvrent de leur feux Chillon (limite droite) et St Gingolph-Fenalet (limite gauche)
Cette situation prévaux jusqu’en 1962, date à laquelle les tourelles T1 et T2 de 15 cm seront opérationnelles après respectivement 6 ans et 5 ans de travaux. Elles pourront atteindre Chillon, mais pas St Gingolph.
En 1994, 50 ans après sa remise à la troupe, le Fort de Champillon voit son équipage faire son dernier cours de répétition et rendre son étendard.
Le fort de Champillon est mis en vente. Il sera vendu en 2005 à une entreprise spécialisée dans les explosifs.
Informations communiquées par le dernier commandant de l’ouvrage, le capitaine Pierre Delévaux
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Secteur de tir
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Entrée de l’ouvrage
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Entrée de l’ouvrage
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Porte blindée de lentrée de l’ouvrage
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Poste de décontamination dans le couloir d’entrée
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Défense intérieure de l’entrée de l’ouvrage
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Couloir d’entrée
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Maquette du fort d’artillerie de Champillon
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Couloir de liaison
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Embrasure d’un canon de 10,5 cm
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Canon de 10,5 cm sur affût à flasque
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Détails de l’affût à flasques du canon de 10,5 cm L 42
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Deux obus de 10,5 cm prêts au tir
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Détails de l’affût à flasques du canon de 10,5 cm L 42
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Tube de réserve de 10,5 cm
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Plaques à proximité du canon de 10,5 cm à flasque pour indiquer que les élévations indiquées sont interdites
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Poste de conduite de tir
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Appareil pour calculer les tirs de l’artillerie de forteresse
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Central téléphonique d’artillerie
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Central téléphonique de l’ouvrage
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Groupes électrogène fournissant l’énergie électrique à l’ouvrage en cas de panne du réseau
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Tableau électrique de la salle des machines
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Quartier sanitaire
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Infirmerie
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Infirmerie
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Dortoirs et armoires individuelles
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Dortoirs et armoires individuelles
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Réfectoire des sous-officiers
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Cuisine
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Les chaudières de la cuisine
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Cuisine
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Les 246 marches de la sortie de secour
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Porte de la sortie de secours
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Niche radio à proximité de la sortie de secours
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Plan de l’emplacement de la pièce de 10,5 cm et du magasin munition MM1. En rouge sortie de secours et en dessous poste d’observation qui sont atteignables par un long escalier
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A gauche, soute à munition. Dans certaines conditions climatiques, du brouillard peut se produire dans l’ouvrage
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Porte en laiton d’une soute à munition afin d’éviter les étincelles
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Soute à munition avec sa porte en laiton afin de ne pas produire d’étincelles
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Entrée d’une soute à munition
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Soute à munition avec ses casiers pour les obus
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Porte en laiton (évitant la production d’étincelles) d’une soute à munition
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Soute à munitions avec les petits chariots destinés à transporter la munition à la pièce
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Casiers dans la soute à munitions
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Différentes charges pour la propulsion de l’obus
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Dispositif à l’intérieur d’un sas à manœuvrer afin de pouvoir ouvrir la deuxième porte, Ce dispositif évite d’avoir les deux portes ouvertes en même temps