L’armée suisse fut équipée durant de longues années dès les années 1955. Les Centurion après ses longues années de service devaient être détruits ou vendu à l’étranger.
Une étude fut entreprise par les milieux spécialisés de l’armée afin de pouvoir utiliser la tourelle de ce char qui avait été totalement modernisée avant l’abandon du blindé : vision nocturne, nouvelle munition, etc.
Il fut décidé de construire des barrages antichars à divers endroit de Suisse, à des emplacements qui se prêtaient particulièrement à ce genre de construction.
En ce qui concerne l’ouvrage ach A399 de Collombey, le barrage antichar traverse la plaine du Rhône entre Collombey, la colline de St Triphon et Ollon. Quatre ouvrages devaient être construis, mais trois seulement furent construits avant que l’armée abandonne le projet suite à la chute du mur de Berlin.
L’ouvrage de Collombey fut totalement terminé en 1998 et jamais une troupe n’occupa l’ouvrage. Et peu de temps après, l’armée nous remis cet ouvrage.
En totalité, il devait être construit 65 ouvrages sur tout le territoire Suisse, mais en réalité il ne fut construit que 23 ouvrages environ.
Il faut tenir compte que lors d’une décision d’achat de matériel ou de constructions militaires, il faut compter environ 20 ans. Le projet demande une étude assez longue, puis une décision de l’armée doit être prise ; si le projet est accepté il est soumis aux deux chambres du parlement et examiné durant un temps assez long et un vote de la population suisse peut intervenir ; ensuite il est nécessaire de construire le matériel nécessaire ou l’acheter et il faut également acheter les terrains lors d’une construction. Puis il faut construire le bâtiment. Tout cela prend environ 18 – 20 ans.
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Début de la construction avec le bétonnage du sol du local inférieur
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Autre vue du début de la construction
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Porte blindée donnant accès à l’ouvrage avant son bétonnage.
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Un armurier met en place la couronne qui va supporter le taourelle avec son canon de 10,5 cm
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Vue de la construction avec l’étage inférieur et l’étage supérieur non terminé en attente de la tourelle et du canon
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Le véhicule de transport spécial quitte la gare avec sont chargment
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Le véhicule chenillé spécial (sur châssis de char Centurion) est encore sur le wagon de chemin de fer avec la tourelle et le canon
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Le véhicule de transport chenillé gagne sa place de travail
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Arrivée du véhicule spécial chenillé pour le transport de la tourelle et du canon
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Vue du local supérieur contenant la tourelle avant de continuer le bétonnage
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Le véhicule de transport gagne son lieu de déchargement
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Arrivée du véhicule chenillé spécial qui transporte la tourelle et le canon
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Le véhicule de transport chenillé est mis en place sur ses vérins avant de déployer sa grue
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La tourelle va être soulevés du véhicule chenillé
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Le véhicule chenillé de transport de tourelle est en position afin de décharger la tourelle
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La grue soulève la tourelle
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Déchargement de la tourelle
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La tourelle est déposée sur la couronne déja en place
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La tourelle en va prendre place sur la couronne mise en place sur le béton
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Contrôle final de la couronne avant la pose de la tourelle
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La tourelle vient d’être déposée
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Le tube du canon est amené sur son emplacement définitif
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Le tube du canon est déposé par la grue de l’engin chenillé
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Le canon va prendre sa place définitive
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Derniers contrôle avant de terminer le bétonnage de la partie supérieure de l’ouvrage
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Le canon de 10,5 cm est fixé à l’affût
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Le blindage complémentaire à l’avant de la tourelle est déchargé
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Dernières interventions des armuriers sur la tourelle
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La tourelle munie de son canon, ainsi que le blindage complémentaire, sont en place
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L’étage supérieur dans lequel est disposé la tourelle. Remarquez l’épaisseur du béton de chaque côté de l’embrasure. A gauche de la tourelle l’emplacement qui récoltera les douilles expulsées de la tourelle
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Le bétonnage de la partie supérieure qui abrite la tourelle est en voie de finition
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Les blocs de roche recouvrent déjà la partie droite de l’ouvrage
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Le véhicule spécial quitte le lieu de déchargement