Lors d’un voyage en Bretagne, nous avons eu l’occasion de visiter les anciennes constructions gigantesques que Hitler avait construit sur la côte atlantique française afin que ses sous-marin soient plus près de leur proient Après la guerre, ce sous-marin devient un navire de la marine française qui navigue jusqu’en 1985.
Avec un équipage de 7 officiers et de 60 hommes, l’Espadon avait pour mission la surveillance des zones océaniques et des lignes maritimes.
En septembre 1961, le sous-marin entre en collision avec le Laubie. Le 13 août 1963, un incendie dans la salle des torpilles blesse quatre sous-mariniers, dont un mourra plus tard de ses blessures. En mai 1964, l’Espadon et le Marsouin plongent sous la banquise de la mer de Norvège au 70e parallèle nord.
Il est désarmé le 11 septembre 1985. Depuis plus de 20 ans L’Espadon est amarré dans l’écluse fortifiée de la base sous-marine de Saint-Nazaire, après avoir fait sa dernière plongée le 10 décembre 1985 avec 15 de ses commandants parmi les 16 originaux. L’Espadon est le premier sous-marin visitable, étant devenu un navire musée.
wikipedia
- L’arrière du kiosque, profilé en goutte d’eau
- Le sous-marin d’attaque ESPADON dans l’abri-écluse de la Base de St
- Le kiosque mesure à lui-seul plus de 5 m de hauteur
- Le flanc du kiosque, avec l’échappement des diesels derrière la passerelle
- L’avant du sous-marin d’attaque
- L’avant du kiosque, avec sa fente de vision à mi-hauteur
- Détail de la coque extérieure, à la base du kiosque
- Détail de la fente de vision et des 2 portes latérales du kiosque
- Détail de la fente de vision du poste de combat du commandant, à l’avant du kiosque
- La classe NARVAL dérive directement des fameux U-Boot Type XXI
- La plage avant et les barres de plongée
- Ce type de sous-marin d’attaque avait une autonomie de 5 jours en plongée
- Détail de la proue effilée. Notrez les orifices des ballasts.
Histoire | ||
A servi dans | Marine nationale | |
Chantier naval | Le Havre | |
Quille posée | 1956 | |
Lancement | 15 septembre 1958 | |
Armé | Mai 1960 | |
Mise en service | Premier sous-marin à naviguer dans l’Antarctique | |
Statut | Retiré du service | |
Équipage | ||
Équipage | 67 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 77,80 m | |
Maître-bau | 7,80 m | |
Tirant d’eau | 5,50 m | |
Déplacement | 1 200 t en surface, 1 640 t en plongée | |
Propulsion | 3 moteurs SEMT Pielstick (G.E.) de 700 kW + 2 moteurs électriques de 1 100 kW (M.E.P.). + 2 M.E.C. (moteurs électriques de croisière) de 30 Kw | |
Vitesse 18 nœuds en plongée, 16 en surface
Profondeur : -200 , |
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Caractéristiques militaires | ||
Blindage | Acier (4 cm) | |
Armement | 6 tubes lance-torpilles d’étrave, 14 torpilles de réserve | |
Électronique | radar de navigation
Sonars : (portée annoncée de 50 km) télémètre acoustique DUXX 5 |
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Rayon d’action | 46 jours de vivres | |
Carrière | ||
Port d’attache | Saint-Nazaire |