Les deux gyroscopes auxiliaires occupaient la partie arrière du bâti du pilote automatique, où ils étaient disposés côte à côte. Tournant à une vitesse de 20 000 tours / minutes sous l’impulsion de turbines à air comprimé, ils n’étaient pas libre d’évoluer dans tous les sens comme le gyropilote principal ; chacun d’eux était bloqué dans une seule dimension, correspondant aux plans vertical et horizontal.
Ils servaient non pas à maintenir le cap, mais simplement à corriger les à-coups du vol du V1, de façon à stabiliser sa trajectoire. Leur fonction était donc complémentaire de celle du gyropilote principal, chargé de guider le V1 vers l’objectif.
Le premier gyroscope auxiliaire, disposé horizontalement à tribord, détectait uniquement les mouvements de roulis et les secousses latérales, par exemple sous l’effet d’une brusque rafale déséquilibrant le V1. Il compensait aussitôt en agissant sur le gouvernail de direction de la dérive, pour éviter que le V1 ne fasse des lacets.
Le second, disposé verticalement, détectait uniquement les mouvements de tangage du missile et les secousses verticales, par exemple sous l’effet d’un trou d’air ou d’une rafale thermique ascendante. Il corrigeait l’équilibre du V1 en agissant uniquement sur les volets de profondeurs.
- Les 2 gyroscopes auxiliaires
- Les 2 gyroscopes, orientés dans 2 plans différents
- Les gyroscopes auxiliaires