Les premiers revolvers d’ordonnance de l’armée suisse

Les essais pour doter l’armée suisse d’un revolver ont débuté en 1850, du temps du conseiller fédéral W.M. Corry. Jusqu’en 1875, année de la « nouvelle organisation » de l’armée fédérale, il existait, en Suisse, deux armées : les milices cantonales et l’armée fédérale.

Les armes suivantes ont été présentées. Ces essais : Colt Revolver « First Model Hartford Dragoon », Colt 1851 Navy, revolver Fornachon d’Yverdon, Perrin, Lefaucheux divers modèles, Francotte. 1870-71 C.F. Galand, Paris, calibre 11,6 mm, Galand modifié R. Schmidt, calibre 10,4 mm, fabriqué par Von Erlach Thun, revolver Smith & Wesson M.3, First Model American, cal. 44, Springfield, revolver Chamelot & Delvigne, calibre 10,4 mm, en bronze, fabriqué par Chamelot & Delvigne, Liège, percussion annulaire, en 1872, Chamelot & Delvigne, car. 10,4 mm, percussion centrale. Chamelot & Delvigne, modifié Schmidt, percussion annulaire, fabriqué par Pirlot Frères, idem deuxième modèle en 1872, percussion centrale, idem troisième modèle, cal. 9 mm, revolvers Gaser, Adams.

Les inventions les plus audacieuses

De 1860 à 1870, les inventions les plus audacieuses, dans le domaine des revolvers avec bâti d’une pièce, sont apparues dans l’armée fédérale. Le département militaire fédéral avait poursuivi une longue série d’épreuves destinées à l’adoption d’un revolver d’ordonnance. De nombreux officiers ne se contentaient plus du pistolet à percussion ; ils avaient acheté, à titre privé, des revolvers. Pour le service, ces armes devaient porter le poinçon du contrôleur fédéral d’armes. Ce sont des pièces rares, d’un prix élevé si une de ces pièces vient sur le marché. On en trouve dans des musées militaires cantonaux et dans des collections privées. Elles sont très recherchées par les collectionneurs à cause du poinçon du contrôleur d’arme qui prouve leur utilisation dans l’armée. Nous trouvons plusieurs Lefaucheux : un M.1860 au calibre 11 mm fabriqué par Eugène Lefaucheux, Paris, un Lefaucheux fabriqué à Liège par Beuret Frères au calibre 9 mm, le Remington New Model Army au calibre 44, en 1865, un nouveau Lefaucheux en 11 mm, en 1870, un Lefaucheux calibre 9 mm fabriqué par Beuret Frères.

Vers 1870, l’armée a acheté des revolvers à percussion annulaire au calibre 9 mm pour les sous-officiers de l’artillerie montée et un revolver au calibre de 12 mm attribué aux guides à cheval, ces deux armes étaient dotées d’un mécanisme Chamelot-Delvigne, perfectionné par Pirlot Frères, Liège.

Au mois de septembre 1871, une « Commission fédéral pour l’adoption d’un revolver » est nommée, présidée par le général Hans Herzog, qui avait été le chef des troupes fédérales mobilisés par la « Couverture des frontières » lors de la guerre Franco-Allemande de 1870 ; ceci fait suite à une décision de janvier 1871 du département militaire fédéral. Cette commission, complétée de quatre colonels, étudie divers types de revolvers. Différents systèmes furent essayés, sans toutefois qu’aucune des constructions aient été jugées aptes dans son état original à la guerre. En mars 1872, il reste trois armes en compétition.

Les trois compétiteurs

Le revolver Galand, de C.F. Galand, français d’origine, établi à Liège, arme à six coups, avec disque d’extraction, calibre 12 mm, canon avec rayures polygonales, cartouches Perrin, brevet N+ 3038 de 1868. Il avait été commandé dix exemplaires le 29 juin, avec 2500 cartouches.

La deuxième arme est le revolver Smith & Wesson, modèle 1869 à six coups, avec étoile d’extraction, calibre 11mm, canon avec six rayures concentriques, extraction par brisure du canon.

Le troisième revolver est un Chamelot-Delvigne, à six coups, percussion central, calibre 10,4 mm, canon à quatre rayures concentriques au pas de 250 mm.

Cette arme a été modifiée par le major Rudolf Schmidt : il a allongé le canon, le calibre est de 10,4 mm au lieu de 11 mm, canon à quatre rayures, percussion annulaire, allègement du barillet par fraisures. Les derniers essais ont lieu les 20 et 21 mars et les 9 et 10 avril 1872, avec un tir à la cible à 150 m. Le Chamelot-Delvigne, modifié Schmidt, se révéla supérieur pour la simplicité, la solidité et la précision. La Commission confirma la valeur de l’arme pour le service en campagne et recommanda au département militaire fédéral l’adoption du revolver Chamelot-Delvigne, modifié Schmidt, le 16 avril 1872. Rudolf Schmidt était un remarquable armurier ; son nom apparaît officiellement en 1867. Il est capitaine dans l’armée fédérale. A 35 ans, sa renommée comme expert en armement n’est plus à faire. Le conseil fédéral le nomme « chef contrôleur d’armes portatives » pour l’armée fédérale. Sa mission : surveiller la transformation des fusils à percussion se chargeant par la bouche avec le système Milbank modifié Amsler choisi par la commission, le 12 octobre 1866, et adopté par le conseil fédéral en 1867. Il concevra, pour les fusils et carabines Vetterli, une hausse modèle 1881. Il s’intéresse aux revolvers et apporte des modifications au revolver Chamelot-Delvigne que le conseil fédéral adoptera le 24 août 1872 sous le nom de Chamelot-Delvigne-Schmidt. Nommé major, il dirige, dès 1871, les ateliers de montage, la future « fabrique fédérale d’armes à Berne » (Waffenfabrik Bern). Sur ordre du général Herzog, il se rend à liège pour traiter avec la firme Pirlot Frères, constructeurs des revolvers Chamelot-Delvigne. La firme de Liège construira 800 exemplaires du modèle 1872. Le major Schmidt profite de son déplacement en Belgique pour faire un « voyage d’étude » aux manufactures allemandes, belges et françaises. En 1873, il créera la « fabrique fédéral d’armes à Berne » (W + F) et en sera le directeur. C’était pour des motifs d’uniformité dans la construction que le département militaire avait conservé la percussion annulaire. Son constructeur, la firme Pirlot Frères à Liège, s’était engagé, par contrat, à livrer 800 pièces jusqu’à la fin de février 1873. Ces revolvers furent remis à la troupe du mois d’avril à la fin novembre, après contrôle du contrôleur fédéral à la nouvelle « fabrique fédérale d’armes de Berne ». En 1877, une commande supplémentaire de cent pièces fut passée, qui mit fin au premier achat de ce premier revolver M.1872 de l’armée suisse. Ce revolver a été transformé en 1878 de percussion annulaire en percussion centrale ; non transformé, il est introuvable dans sa version originale, il vaut une petite fortune et même transformé, il est très rare. Il est intéressant de connaître les termes de la convention et les détails de construction signés, pour la Suisse par le major R. Schmidt et ratifié par le conseiller fédéral Cérésole, chef du département militaire fédéral et pour la Belgique par Pirlot Frères.

Convention pour le revolver 1872

Entre le département militaire de la confédération Suisse et Messieurs Pirlot Frères, fabricants d’armes à Liège, pour : fourniture de huit cents revolvers système Chamelot-Delvigne, modifié Schmidt, suivant les indications détaillées par Monsieur Rodolphe Schmidt, major-fédéral.

Art. 1 – Construction et matière :

Messieurs Pirlot Frères s’engagent à fournir les revolvers exactement à l’ordonnance fixée, les pièces séparées identiques afin de pouvoir être changées sans ou avec un léger ajustement. Un modèle poinçonné servira de type. Les matières à employer doivent être de la meilleure qualité.

Art. 2 – Épreuve :

Le canon et le cylindre seront soumis à l’épreuve et doivent porter le poinçon de celle-ci.

Art. 3 – Contrôle :

Le contrôle de l’arme (pièces détachées, fonction et tir) se feront à Berne par le contrôleur fédéral suisse et Messieurs Pirlot Frères s’engagent à remplacer, à leurs frais, toute arme ou pièce détachée ne répondant pas aux conventions et prescriptions.

Art. 4 – Prix et transport :
Pour chaque revolver accepté par le contrôle fédéral, le département militaire suisse payera un prix de cinquante francs. Le paiement s’effectuera au comptant ou par traite à vue, pour le montant de chaque facture de cent revolvers accompagnée du certificat d’acceptation. Les armes sont à livrer aux risques de Messieurs les fournisseurs, jusqu’à domicile et les frais de transport sont à la charge du receveur.

Art. 5 – Termes de livraison :

Messieurs Pirlot Frères s’engagent à fournir le modèle jusqu’au 31 août 1872, ensuite :

Deux cents revolvers fin décembre 1872

Trois cents revolvers fin janvier 1873

Trois cents revolvers fin février 1873

Sous droit de déduction de cinq francs par arme et par mois de retard. Avec l’exécution de ces fournitures pour l’autorité fédérale, il ne sera point effectué de fourniture particulière de revolvers à l’ordonnance actuelle.

Pour le département militaire de la confédération Suisse et sous réserve de sa ratification :

Signé : Pirlot Frères

Signé : R. Schmidt, Major fédéral

Le Département militaire fédéral ratifie la convention ci-dessus ainsi que les détails de construction du revolver suisse, visé ci-contre, pour qu’il y soit donné suite, conformément au modèle qui sera définitivement adopté par Monsieur le Major Schmidt et qui servira de type.

Berne, le 20 août 1872. Département militaire fédéral Signé : L.S. Cérésole.

Les détails de construction ont été définitivement arrêtés avec finissage du type poinçonné et les observations à celui-ci concernant longueur, dimension du cylindre et du canon.

Liège, le 20 septembre 1872. Signé : R. Schmidt, Major fédéral.

Après le contrôle de la fabrique fédérale d’armes de Berne, ces revolvers furent remis à la troupe du mois d’avril 1873 au mois de novembre de la même année. Une commande supplémentaire de cent armes fut passée en 1877, qui mit fin aux achats de ce premier modèle de revolver de l’arme suisse.

Un modèle quasi introuvable

L’arme dans son état original est quasi introuvable, car par un arrêté du 27 septembre 1878, le département militaire fédéral ordonnait la transformation des modèles 1872 pour l’utilisation d’une cartouche à percussion centrale. Le lieutenant-colonel R. Schmidt avait apporté des modifications au M. 1872 devenu le M.1872 modifié 1878. Ces modifications comportaient des crans d’arrêt dans le cylindre, le pied du ressort de la porte de charge s’engageait dans chaque cran d’arrêt pour arrêter successivement chaque chambre en face de  l’ouverture de charge et de la baguette. L’arme non transformée se reconnaît à son chien très bas, l’absence du ressort de la porte de charge du côté droit du revolver et l’absence des crans d’arrêt du barillet.

Pour l’adoption de la percussion centrale, le département militaire fédéral avait procédé à de nouveaux et nombreux essais et tests. Les armes suivantes ont été testées : 1873-74, revolver Steiger, Thun, premier modèle, calibre 9 mm, percussion centrale, barillet pour cinq cartouches.

Idem, variantes N° 2 et 3. Trois modèles présentés par Schmidt en 1874 et 1875. En 1877, 1 modèle J. Warmant, fabricants Scholberg et Gadet à Liège, calibre 10,4 mm, percussion centrale. 1 revolver système J. Warmant et E. Krauser, calibre 10,4 mm, fabricant Fabrique fédérale d’armes, Berne.

Ces nouveaux essais et tests amenèrent l’adoption d’une arme présentée par l’armurier-fabricant Warmant de Liège, munie de sept améliorations proposées par le Lt-colonel R. Schmidt. Ce nouveau revolver d’ordonnance connu comme modèle 1878 ou modèle 8**** (Warmant-Schmidt). Le prototype a été construit par Schölberg & Gadet à Liège.

Les 46001 revolvers M.1878 ont été fabriqués à la Waffenfabrik Bern, ainsi que tous les contrôles. Les modèles privés ont été fabriqués par la S.I.G (Waffenfabrik Neuhausen (Société suisse industrielle, Neuhausen).

Décision du département militaire fédéral du 23 juin 1879, décision du conseil fédéral N° 59 du 24 juin 1879.

Ce revolver sera fabriqué pour le prix de septante francs suisses l’unité selon l’ordonnance du 27 septembre 1878 ; le protocole a été signé par le chef du département militaire fédéral « Gisi ». Le prix par arme est confirmé au budget les 26 et 27 juin 1879.

Quelques mots sur la question du revolver pour les officiers à pied

(Revue militaire suisse N° 2, février 1882)

On sait que le conseil fédéra a adopté en 1878 pour les troupes montées un modèle de revolver de même calibre que celui des guides (mod. 1872 transformé) et de construction analogue.

Ce revolver a aussi été vendu à prix réduit à tous les officiers montés ou à pied qui en ont fait la demande. Cependant ces derniers sont loin d’être satisfaits de leur nouvelle arme. On reproche à celle-ci les inconvénients suivants :

  1. – Poids trop considérable
  2. – Volume trop grand qui rend l’arme peu transportable
  3. – Recul trop violent, cause de déviation du projectile
  4. – Munition trop volumineuse et trop lourde

Pour remédier à ces inconvénients, il est de toute nécessité de réduire le calibre. C’est ce qu’a compris la commission chargée de préaviser sur l’adoption d’un nouveau modèle.

Caractéristiques techniques modèle 1872

Désignation de l’arme : revolver Chamelot-Delvigne modifié Schmidt

Modèle : Ordonnance 1872

Constructeurs :  Chamelot-Delvigne, perfectionné par Pirlot Frères, modifié R. Schmidt

Fabricants : Pirlot Frères, Liège

Système : à simple et double actions

Nombre d’armes fabriquées : 900 pièces

Années de fabrication : fin décembre 1872 : 200 pièces ; fin janvier 1873 : 300 pièces ; fin février 1873 : 300 pièces ; en 1877 : 100 pièces complémentaires . Au total :  900 pièces

Longueur totale de l’arme :278 mm.

Hauteur hors tout : 160 mm

Épaisseur : 46 mm

Poids : arme non chargée : 1000 g

Forme et longueur du canon :  canon octogonal en acier, long de 150 mm

Calibre :10,4 mm, minimum 10,35 mm, maximum 10,45 mm

Rayures : 4 rayures tournantes à droite, largeur 4,5 mm, profondeur minimum 0,25 mm, maximum 0,3 mm

Pas :  un tour sur 250 mm

Carcasse :  fermée, en acier avec porte-poignée, canon vissé dans la console de la carcasse

Sous-garde :  rapportée, ovale, en acier

Détente :  longue, cintrée, lisse

Chien :  à crête striée, percuteur pointu, fixe pour la percussion annulaire

Ligne de mire :  longue de 175 mm

Guidon : rond sur cône à queue d’aronde

Mire : en U, rainuré sur le pan supérieur de la cage

Alimentation :  cylindre à six chambres, barillet allégé par fraisures

Portière de chargement :  à droite, s’ouvrant de haut en bas, perpendiculairement à l’axe de l’arme

Axe du barillet :  sans ressort, coiffé par la tête de la baguette

Extracteur : à baguette, avec ressort, la tête striée coiffe l’extrémité de l’axe

Poignée : monture faisant partie de la carcasse

Plaquettes :  en noyer strié fixées par une vis métallique et une rosette. A la base, boucle mobile de suspension

Nombre de pièces formant l’arme : 36

Sur la face gauche :  portière pour le contrôle du mécanisme

Numérotation de l’arme : sur la face verticale gauche du canon. Poinçons : au dessus du canon : le poinçon du banc d’épreuve près du tonnerre et la marque du fabricant : CDS.

Protection :  bronzé noir, à l’exception du chien et de la détente, couleur paille.

Prix de revient :  à la fabrication, cinquante francs suisses. Par arrêté du département militaire fédéral du 27 septembre 1878, ce modèle a été modifié pour la percussion centrale, selon les modifications proposées par R. Schmidt.

Caractéristiques techniques des modifications, modèle 1872 modifié 1878

Désignation de l’arme :  revolver Chamelot-Delvigne-Schmidt.

Modèle : 1872 modifié 1878

  1. – Le chien est plus haut pour la percussion centrale
  2. – Des crans d’arrêt sont taillés dans le cylindre.
  3. – Un ressort est adapté à la porte de chargement
  4. – Le pied du ressort de la porte de charge s’engage dans chaque cran d’arrêt pour arrêter successivement chaque chambre en face de l’ouverture de charge et de la baguette.

Caractéristiques techniques modèle 1878

Désignation de l’arme :  revolver Warnant modifié Schmidt

Modèle : 1878

Constructeurs :  Warnant Julien, Hognée près de Liège, Schmidt R.

Fabricants : Schölberg & Gadet Liège, fabrique fédérale d’armes à Berne

Fabricant des armes pour les privés : SIG (Société Industrielle Suisse, Neuhausen, Chutes du Rhin).

Nombre d’armes militaires fabriquées : 4601 pièces

Années de fabrication :  dès fin juin 1878

Système :  à simple et double actions

Longueur totale de l’arme : 280 mm

Hauteur hors tout :  160 mm

Épaisseur : 45 mm

Poids : arme non chargée : 1000 g

Forme et longueur du canon :  canon octogonale, long de 150 mm

Calibre : 10,4 mm, percussion centrale

Rayures :  canon vissé dans la console de la carcasse, 4 rayures tournantes à droite

Pas de rayures : un tour sur 250 mm

Carcasse : fermée, en acier avec la monture de la poignée

Sous-garde :  en acier, vissée à l’avant, de forme ovale

Détente : longue, arrondie, cintrée, lisse

Chien :  rebondissant, à crête strie, percuteur pointu fixe

Ligne de mire :  longue de 144,5 mm

Guidon :  hauteur 15 mm au-dessus de l’axe du canon, arrondi sur cône, soudé sur le canon

Mire : ovale, tranchée dans la bande supérieure de la cage

Alimentation : barillet en acier, à 6 chambres, diamètre du cylindre allégé par des fraisures 45 mm, longueur 27 mm

Portière de chargement : ce revolver n’en possède pas

Extracteur :  à baguette du côté droit, avec ressort d’arrêt, la tête striée vient coiffer l’extrémité de l’axe du barillet

Poignée : monture de poignée faisant bloc avec la carcasse. A la base, boucle métallique de suspension

Plaquettes : deux plaquettes en bakélite quadrillé avec une croix fédérale sont fixées à droite par une vis métallique et une rosette

Plaque de recouvrement : sur la face gauche de la carcasse, plaque de recouvrement donnant accès au mécanisme

Protection extérieure : arme bronzée

Numérotation de série : sur la console, face gauche, 4390

Inscriptions :  sur la console, face gauche + Waffenfabrik Bern

Poinçons :  du contrôleur d’arme + S, sur la console face gauche, idem + 0, sur le barillet + 0, 4390 ; idem sur le canon 4390

Prix de revient :  à la fabrication, 43 francs suisses

 

 

Frédéric  Pellaton 1990

À propos Moret Jean-Charles

Fondateur de l'Association Pro Forteresse Co-fondateur de l'Association Fort Litroz